« Mourir » pour mieux Vivre

De combien de morts a besoin une Vie ? Combien de fois, au cours d’une existence, nous sommes appelés à mourir, avant de pouvoir revenir à la Vie, autrement. Des personnes, des peuples, des pays sont mis à l’épreuve, quotidiennement, repoussés jusque dans leurs ultimes retranchements, et au-delà.

La Syrie qui sombre dans la guerre civile, la Grèce, l’Espagne, le Portugal et, ces derniers jours, Chypre, terrassés par une crise économique sans pair, anéantis avec la plus grande part de leur population. Le voisin, deux pâtés de maisons plus loin, qui a perdu ses enfants et son épouse dans un accident. Hugues, un copain, en France, qui vient d’acheter, il y a deux ans, une maison pour y vivre avec sa famille et qui n’a plus de travail, sa boîte l’ayant licencié d’un jour à l’autre : « mesures d’économie » qu’ils l’appellent !

Pourtant, il y a plus de 2000 ans, Untel (certains y reconnaîtront Jésus-Christ) nous a enseigné que la « mort » devait être vécue comme un tremplin. Que l’on pouvait revenir des profondeurs du désespoir. Qu’avec la confiance, la force de l’esprit, la foi (peu importe comment on la nomme…), l’aide, le partage on pouvait renaître, resurgir, se relever. Il a accompagné, parlé, aidé des gens de tout genre à « se » reprendre en main. Il leur a montré le chemin de la résurrection. Ce chemin que chacun est invité à parcourir, maintes fois dans sa vie.

Chypre a déjà une lueur d’espoir. Le prêt de 10 milliards d’euros de l’Europe et les mesures à l’interne l’aideront à se reconstruire d’une nouvelle façon. Le voisin a trouvé un soutien et il a fait de son drame un socle sur lequel rebondir. Hugues s’est retroussé les manches et a cherché, cherché, cherché… et trouvé. Aujourd’hui, il est un peu surqualifié pour le poste qu’il occupe. Mais il est heureux, et surtout il a pris conscience, il est un autre, il est ressuscité.

Publié en: bonne nouvelle, avril 2013

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